Mercredi 17 septembre 2008 à 18:52

-Tu te drogues ? T'es ensceinte ? Tu t'es fais violer ?

-Non...

-Alors qu'est ce qu'il peut bien y avoir de si important ?

*je veux mourir*

[2006-2007]

J'alterne entre deux courants bien distincts. Je n'ai strictement aucune idée d'où ils peuvent mener. Ni même si j'ai la volonté de connaitre la fin de tout ça. Peut importe ce que c'est. Je sais que je préfère l'ignorer. Continuer à se rouler en boule a longueur de journée. A sentir la honte nous accabler au point de ne plus vouloir relever la tête. Se sentir mal. Se sentir sale. Se sentir comme on est. Vouloir se faire le plus petit possible pour que personne ne note cette présence. Vouloir etre petite et maigre pour enfin être oublier. Vouloir se fondre dans les ombres, froler les murs.

Il y a ces murs qu'on érige en les imaginant infranchissables, ces quelques détails enterrés. Et cette plante qui pousse. Ce n'était pas le but, je le jure.

-Je veux connaitre les causes, et briser l'illusion. Quitte a ne plus jamais même en rêver.

Certaines phrases résonnent en moi. Certains mots s'écorchent en moi à m'en rendre malade. Certaines choses que j'aimerais oublier, et d'autres me rappeler. J'alterne entre deux courants bien distincts.Tout compte fait, je préfère être apathique. Si fatiguant. Si reposant. Si vide.

si vide

un Néant rien qu'à moi

J'ai ces crises de colères imaginaires. 

L'envie de tout bousculer, tout fracasser, tout briser. L'envie d'envoyer tout se casser. Entendre le verre se briser, les éclats m'écorcher. Se rouler dans la ciure. Sourire. Retrouver cet état de loque. Tout compte fait s'en éloigner ne sert a rien.
je voudrais qu'on m'assure que ce n'est rien. Je voudrais qu'on me dise que je vais bien. Que tout va bien. Que tout est bien.
Je voudrais qu'on m'ignore. Qu'on se lasse de moi. Qu'on me déteste a m'en maudir. Qu'on implore l'enfer d'etre clément. Qu'on somme au paradie d'etre impitoyable.
Je voudrais qu'on me haisse comme il m'arrive de le faire.
Qu'on m'abandonne comme j'ai envie de l'être.
Qu'on m'accuse de tous les mots
Qu'on me déteste
Me haisse.

Je crois que c'est rassurant au fond de savoir tout ça. Je le jure.

C'est une imagination

qui mêle drames

et passions

N'allit aucune rédemption.

Je veux qu'on me déteste comme j'arrive à le faire. Qu'on voit enfin cette monstrueuse vérité. J'ai des désirs d'absolution.

C'est étrange. Mais c'est normal. Il faut que ca soit comme ca. Aucun désir d'argumenter. Mais je jure que ca arrivera.

La solitude ? se sentir seule même entouré. 
je ne ressens aucune solitude.

Lambeaux

Dimanche 31 août 2008 à 18:06

Parce que parfois ca fait du bien de le dire a quelqu'un. Mais qu'on a quand meme envie de le dire tout haut, que tout le monde soit témoin.

Merci Pandai =)

c'est pas grand chose, c'est même rien quand on compare ce simble mot aux autres, mais il est témoin, lui aussi, de toute ma reconnaissance ! Si y a bien une personne capable pour quelque temps de me faire oublier pourquoi je me déteste tant, et pourquoi je n'ai plus envie de me lever, c'est mon ptit pandai ><

Moi j'aime pas parler de ce qui ne regarde pas les autres. Les autres n'ont pas a être témoin de mes effusions d'amour x3 ca ne regarde personne si je tiens a quelqu'un, ca n'appartient qu'a moi. Mais j'ai quand même envie de partager le contraste de la situation =3 se sentir si mal et se sentir si soulagé après une simple discussion. Se dire que finalement, tout n'est pas aussi noir qu'on le pense, que finalement, on se sent bien dans sa petite vie sans réels interêts.  Finalement penser, que les choses qu'on croit si importante non pas réellement de consistance. On continue notre chemin nous !

On continuera nos gatow dégueux, nos expériences culinaires interdites, nos blagues pourris, nos flops et nos conneries. On continuera de.. viellir ? et finalement, ca finira par deux viellard qui sentent le vioc et qui joue au scrabble en attendant la prochaine canicule. Et tout ca, ca me va, si ca finit comme ca..

Merci

Dimanche 24 août 2008 à 17:35

J'ai l'impression.. l'impression de tout ressentir à m'en écorcher la peau

"Tu souffres certainement beaucoup plus que les autres.

 Des Trucs qui te gênent. Souvent qui te font mal ou qui t'enrage.

Que les autres font sans même se rendre compte. Ca t'arrive souvent hein ?"

J'ai l'impression d'être proche de l'Implosion. Les relans du souffre qui soufflent. Les relans amères. Mais on n'arrête pas pour autant ces mensonges, c'est comme un cocquillage, carapace incassable, un masque en poterie gardé trop longtemps sur soit, collé. alors on s'en arrache la peau inutilement. c'est si stupide. On essaie de me laisser aveugle. J'ai besoin de grand moment de silence. juste pour pouvoir être enfin seule. Juste pour qu'on ne me confronte pas une nouvelle fois a des choses qui sans raison m'interpèlent. Y a rien à perde.

J'ai l'impression de tout ressentir jusqu'au summum des extrèmes. Jusqu'à la limite du tolérable, et mon coeur s'élance inutilement. C'est un affaiblissement passagé qui dure l'éternité. Un poignard transparent qui fait qu'on a tout a perde, tout a perde mais qu'on a rien. Ces vielles sensations indétronables et qui régissent les autres comme on règne sur la guerre. Un air qu'on fanfarrone et qui provient du centre. Un misérable soldat déguisé pour un Bal. Un Balai à sensation qui perdure sans mandat. Un fin bandeau de soie..

C'est un immence mélange, de mille et une couleurs. Un immence sensorium où on broie sa substance. Même si je sais rien bien ce que je cherche, il y a mille et un détour, un gaspillage nécéssaire, pour préserver son temps. Faire durer le doute. C'est néssécaire si il veut s'entrenir. Par mille et un regret, on entretient chacune des émotions. On les embellit, les rend sauvage, on leur rend une liberté innacceptable. Une liberté qui tue. On soupoudre son coeur d'un acide destructeur, on enveloppe sa tête jusqu'a l'en étouffer ! On veut sentir encore plus, et esperer que ça s'arrête.

Attendre autant d'extrème, jusqu'à se demander, si l'on approche pas de l'apathie. A se remettre en cause, que ce soit soie même, ce qu'on voit ou ressent.

"Je mélange rêve et réalité. C'est en me réveillant où je doute le plus. Est ce que j'existe ? Est ce que j'ai vu existe... Ces paroles ont-elles été prononcés ?... cette discussion existe-t-elle..."

C'est comme mimer quelque chose sur un modèle qui existe. Sourire. Je suis vraiment heureuse. Comme je suis aussi Tirste. pourquoi pas tout mélangé.. on sourit quand on pleure, on en rit, et on pleure en sentant les gouffres de la joie être atteint ! Un tel manque de logique. Un extremum vite atteint. on s'en contentera. Et le doute s'entretient. On peut bien gaspiller quelques heures à y penser ?

Ca ressemble a un lac un peu trop calme, un peu trop clair. Si clair que l'eau se brouille. un grand mélange sans logique. Un extremum ! Une eau tellement plate qu'elle se trouble. une eau tellement trouble qu'elle semble plate. On creuse l'émotion, au point où les mains en saignent. on cherche, on creuse. On creuse si profond qu'on appercoit le néant. Est le néant que je ressens ?

J'ai l'impression de ne rien ressentir. que l'eau s'est tellement troublée qu'elle en est calme. c'en est malsain. Comme si mon coeur serré semblait s'attrofier. Tout ressentir a en imploser, puis un silence inquietant les secondes qui suivent. et ainsi de suite. cherche-t-on a me faire exploser.. Imploser ? c'est si fatiguant. un grand tourbillon. la tempête avant le calme plat. puis ce Rien. aux allures d'un Néant.

Quel en est l'Extremum ?

Extremum

Jeudi 24 juillet 2008 à 22:44

Je n'aime pas faire des choses qui ne dépendent pas exclusivement de moi.

Je n'aime pas faire les choses qui nécéssite un effort de ma part et dont les autres dépendent.

Je n'aime pas qu'on me demande quelque chose.

Parce que j'ai toujours cette peur panique qui me paralyse. Et je ne fais rien contre, parce que ça ne sert véritablement a rien. c'est toujours le même schéma. Empêchons le. 

Je déçoi toujours les gens. Meme si j'y met tout mon coeur, j'ai toujours déçu au moins une fois mes proches.

je le cherche un peu ca se trouve ? je le cherchais avant du moins je pense. un petit peu. juste assez pour qu'on s'éloigne. ca marche souvent. parfois non. tanpis.

C'est comme marcher sur un fil ___

etre un peu funambule.

Jouer avec l'avenir. Les relations.   Jouer

             Je tiens à mon individualisme.

Mercredi 2 juillet 2008 à 12:53

La semaine prochaine je pars a St Troppez. Deux semaines. Deux longues semaines loin de tout, avec seulement ma cousine, mon mp3, la plage et moi.

Ni ordinateur, ni parents, ni personne, ni remarques blessantes. Rien.Seulement les soirées à s'amuser, les nuits a ne pas dormir, les bains de minuit, les promenades, les baignades, les heures a comater sous un arbre en lisant Amelie Nothomb.

Les vacances quoi. Pas de soucis a avoir. Un peu de repos en sommes. Etre loin seulement deux semaines. J'ai vraiment hâte. Puis avant. la Japan expo. un bon moment a passer entre les allées pleines de stand a craquer sans frics X3

Les tenues sont prêtes. on va passer nos soirées a se chamaller, à obliger jerome a porter une jupe, a ne pas dormir parce qu'il fait trop chaud, a penser au lendemain.

Et quel lendemain !

J'ai besoin d'une grande pause juste pour moi et être aussi égoiste que possible. Je sens que ca me plaira. meme si j'aime pas le soleil <3 je me vengerais sur les bains de minuit et sur les sorties interdites ! promis.

Merci beaucoup à ces deux trois personnes sur lesquelles je peux compter. c'est rassurant. Un jour j'arriverais bien a leur rendre la pareil.

 

Vacances

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