J'ai l'impression.. l'impression de tout ressentir à m'en écorcher la peau.
"Tu souffres certainement beaucoup plus que les autres.
Des Trucs qui te gênent. Souvent qui te font mal ou qui t'enrage.
Que les autres font sans même se rendre compte. Ca t'arrive souvent hein ?"
J'ai l'impression d'être proche de l'Implosion. Les relans du souffre qui soufflent. Les relans amères. Mais on n'arrête pas pour autant ces mensonges, c'est comme un cocquillage, carapace incassable, un masque en poterie gardé trop longtemps sur soit, collé. alors on s'en arrache la peau inutilement. c'est si stupide. On essaie de me laisser aveugle. J'ai besoin de grand moment de silence. juste pour pouvoir être enfin seule. Juste pour qu'on ne me confronte pas une nouvelle fois a des choses qui sans raison m'interpèlent. Y a rien à perde.
J'ai l'impression de tout ressentir jusqu'au summum des extrèmes. Jusqu'à la limite du tolérable, et mon coeur s'élance inutilement. C'est un affaiblissement passagé qui dure l'éternité. Un poignard transparent qui fait qu'on a tout a perde, tout a perde mais qu'on a rien. Ces vielles sensations indétronables et qui régissent les autres comme on règne sur la guerre. Un air qu'on fanfarrone et qui provient du centre. Un misérable soldat déguisé pour un Bal. Un Balai à sensation qui perdure sans mandat. Un fin bandeau de soie..
C'est un immence mélange, de mille et une couleurs. Un immence sensorium où on broie sa substance. Même si je sais rien bien ce que je cherche, il y a mille et un détour, un gaspillage nécéssaire, pour préserver son temps. Faire durer le doute. C'est néssécaire si il veut s'entrenir. Par mille et un regret, on entretient chacune des émotions. On les embellit, les rend sauvage, on leur rend une liberté innacceptable. Une liberté qui tue. On soupoudre son coeur d'un acide destructeur, on enveloppe sa tête jusqu'a l'en étouffer ! On veut sentir encore plus, et esperer que ça s'arrête.
Attendre autant d'extrème, jusqu'à se demander, si l'on approche pas de l'apathie. A se remettre en cause, que ce soit soie même, ce qu'on voit ou ressent.
"Je mélange rêve et réalité. C'est en me réveillant où je doute le plus. Est ce que j'existe ? Est ce que j'ai vu existe... Ces paroles ont-elles été prononcés ?... cette discussion existe-t-elle..."
C'est comme mimer quelque chose sur un modèle qui existe. Sourire. Je suis vraiment heureuse. Comme je suis aussi Tirste. pourquoi pas tout mélangé.. on sourit quand on pleure, on en rit, et on pleure en sentant les gouffres de la joie être atteint ! Un tel manque de logique. Un extremum vite atteint. on s'en contentera. Et le doute s'entretient. On peut bien gaspiller quelques heures à y penser ?
Ca ressemble a un lac un peu trop calme, un peu trop clair. Si clair que l'eau se brouille. un grand mélange sans logique. Un extremum ! Une eau tellement plate qu'elle se trouble. une eau tellement trouble qu'elle semble plate. On creuse l'émotion, au point où les mains en saignent. on cherche, on creuse. On creuse si profond qu'on appercoit le néant. Est le néant que je ressens ?
J'ai l'impression de ne rien ressentir. que l'eau s'est tellement troublée qu'elle en est calme. c'en est malsain. Comme si mon coeur serré semblait s'attrofier. Tout ressentir a en imploser, puis un silence inquietant les secondes qui suivent. et ainsi de suite. cherche-t-on a me faire exploser.. Imploser ? c'est si fatiguant. un grand tourbillon. la tempête avant le calme plat. puis ce Rien. aux allures d'un Néant.
Quel en est l'Extremum ?
Extremum