Dimanche 1er février 2009 à 23:26

Dimanche, Dieu, week end, habitude, pensée

Dimanche soir. Dieu a fini de chômer. Nous aussi. Il aurait pas pu être un peu pantouflard ? Juste histoire.
Cheveux en batail. Non, on ne vient pas de se lever. Par contre on va se coucher, et c'est tout comme. Y a rien a rattraper, rien a faire pour la tête. Un léger passage a la salle de bain peut être ? sûr. Doigts qui pianotte, l'oeil qui se perd, ca tangue un peu et il est 23h09.
Baffouage de littérature. Après tout demain y a une heure de trou. Vide l'emploi du temps des L. On vous a bien douillé Chiens. Gardez vos labos, on garde nos lits... vres. Fait froid. Même avec ce super plaid de grand mère à l'immonde couleur Beige. C'est moche mais c'est tout doux. Les dimanches enroulé dans un plaid, ca a rien de mieux que le paradis. Sauf qu'au paradis c'est tous les jours dimanche. Merdeux. Longue semaine à l'horizon. Des tonnes d'examen et pas un seul pour lequel on est prêt. F'chier. Vive les acquis pour le coup. C'est le bordel. Mais conformément à la théorie de la relativité, et bien.. c'est plutôt relativement en bordel au fond. Pas de soeur dans la chambre. L'endroit complètement vide. Bon, juste notre présence et celle du chat qui se prélasse. Pour lui aussi c'est tous les jours dimanches. Rien que pour ça il mériterait de dormir dehors. Mais, être exceptionnellement seul dans sa chambre, c'est pouvoir jouer les demi nudistes et avoir un acte d'extrème rebellion : Ne porter que des sous-vêtements. Ca permet de se plaindre qu'il fait froid, de mettre le chauffage devant soit et de se rouler dans ce plaid pas beau mais très doux. Soeur qui revient dans une heure. Biensur, on a eu la connerie de lui dire de nous réveiller. De toute façon pas sur que morphé soit arrivé au moment où elle reviendra. Ah. Envie d'allumer des bougies tient. Non pas d'encens. Elle va gueuler que ca pu le mort. Tsss. Parfum jasmin pourtant. Pour le coup on fait pas mieux. Parfum kiwi c'est compréhensif. Mais jasmin ? Tanpis. Compromi : bougies qui sentent. héhé. Devoir préparer le sac. Flemme monstre. Tanpis, demain matin. On sacrifie le déjeuné par un accès intenpestif de flemme. Chiotte quoi. Fait penser a annuler les vielles expressions qui font fuire le beau monde du genre "dis donc" "zigounette" et autres. Duuur. Et dans un peu plus de 30 minutes, le jour de Dieu et ben on l'a dans le cul. Et on commence la 2ème semaine avant les vacances - Tout est vraiment rodé pour le coup -. Faut penser a se casser la jambe avant Merecredi. Bac de sport oblige. Faut aussi penser à lire le monde de sophie : évitage de révision de cours de philo comme ca. Sur ce. Hegel ne serait vraiment pas fière. Ne pas parler pour rien merde à la fin. Bavardage inutile, certes, mais fort défoulant. Alors Fuck Hegel et vive Nao. et shit encore pour la peine. Tsss.

Profitons du reste de notre week end... je vais compter les toiles d'arraignée. Tout en esperant ne compter aucune arraigné. Sinon sur, Morphée devra attendre. 

Tchuuus ~~-°


Jeudi 29 janvier 2009 à 22:11

http://another-eccentric-word.cowblog.fr/images/leg.jpg"Si j'ai un conseil à vous donnez mes Littéraires, c'est de toujours écrire lorsque vous vous trouvez en face de quelque chose qui vous dépasse..."

J'ai en moi beaucoup trop de colère pour pouvoir y faire face. Ca me ronge. Ca s'imprègne en moi. Ca me remplis et ca me laisse vide.
Qui ca pourrait intéresser ? Savoir qu'à 17 ans on peut définitivement rater sa vie ca ne rassure personne. Se réconforter en passant que c'est mieux que d'être mort ce n'est pas ce qu'on appelle le bonheur. Se consoler en pensant qu'il ya juste a en profiter, vivre, mourir. Ce n'est pas ça le bonheur. Peut être que tout cela n'a aucun sens ? Limiter ses souffrances, c'est ca être heureux.
Alors comment l'être quand chacun de tes faits et gestes est analysés, criblés. Lorsque chacune de tes actions est mauvaise. Quand plus rien n'a de valeur. Lorsqu'aucun mot doux ne vient après les reproches. Lorsque tu te retrouves définitivement seule à l'instant où tu as tant besoin du contraire ?

Que faire quand tes larmes touchent le vide ?


L'infini m'attend. Le doute m'accompagne. L'on voudrait ne s'occuper que de son bonheur quand celui si se fait si rare. Ainsi fonctionne le monde. A quoi bon faire des reproches. Simples constatations, peut importe l'amertume. Tout m'agace et m'épuise. Tout m'exaspère. Je n'ai plus envie de faire d'effort. Peut importe ce qu'on en pense. Qui ca pourrait intéresser ? Je n'ai plus envie de réfléchir à ce qui me fait mal et me paralyse. Plus envie de faire semblant d'être satisfaite. Je suis d'accord, j'suis misérable. Je n’ai rien pour moi. Aucun ami habitant à au moins 60 km à la ronde. Je n'ai personne, c'est pathétique et ca me regarde. J'ai choisis tout ca. Ce sont mes choix. Ce sont mes actions, c'est ma vie. C’est mes ratures, mes déchirures. Le monde m'écœure. Les gens m'agacent. Tout ca m'irrite et je n'ai rien de bon à l'intérieur. Mais ca ne regarde que moi, car ca n'intéresse personne. Peu importe le monde. Toutes ces pensées qui ne sont pas mienne. Peu importe le monde...

Mes mots se sont écorchés au fil du temps et ca me regarde. Tout s'use à grande vitesse. Je n'ai aucun courage. Tout ce complique inutilement et ca n'intéresse toujours que moi. Je n'en peux plus de garder tout ca. De savoir qu'il n'y a personne. Ca me rend folle. Je me souviens vaguement que j'ai été heureuse. De longues et longues années. Est-ce ça grandir ? Perdre peu à peu sa capacité à sourire. Je ne suis pas ridicule. Je ris parfois. Mais qu'est ce que tout cela m'apporte ? Une chose en plus a m'arracher ?

Qu'est ce qu'elle attend ? Me voir peu à peu me briser, voir mes yeux s'embuer avec plaisir ? Me voir me saigner à m'oublier ? M’agrafer un sourire ? M’ouvrir le cœur au couteau ? Piétiner les ruines d’un monument...
Je sais bien que je ne suis pas facile. Que j'ai l'ego démesuré.  Que j'ai l'esprit critique et acerbe qui ne me permet pas de me taire. Pas d'accuser calmement les coups qu'on me donne. Je n'ai pas la capacité physique d'agir en pantin désarticulé. D'ignorer que je pense. Que j'ai des idées plus développées même que cette putain qui me pousse à me détester. Je sais plus qu'elle ne saura en une vie, je vaux mieux qu'elle. Je vaux mieux que tout ce qu'elle pourra être. Tanpis si je ne suis qu'une égoïste insolente. Tanpis...

Je me fou bien que mon père ne soit qu'un enfoiré qui ne pense qu'a elle et pas a ses propres enfants. Evidement, mieux vaut ne pas froisser celle qui partagera son lit jusqu’à sa mort. Par contre, les enfants qui partiront dans 2 ans ou 3... Je m'en fou bien. Et ca n'intéresse personne ! Même pas moi.

Alors si je deviens folle petit à petit, si je dépérie lentement...
Tout ça n'est vraiment rien de grave.

Lundi 19 janvier 2009 à 19:38

J'annonce avec beaucoup de joie que Bernard le Canard n'est pas mort. La classe des Terminal L entière est biensur soulagé de savoir que le froid n'a pas fait trépasser ce pauvre canard habitué à la chaleur de la baignore d'Adé dans laquelle il a squatté si longtemps.

Tout de même... c'est triste de se dire que c'est la nouvelle la plus joyeuse de ma journée.
Sinon j'ai quand meme eu une discussion très interessante avec ma petite soeur de 3 ans sur les écureuils qui chantent. Et ca aussi c'est également la discussion la plus interessante de majournée.
Triste.

Vendredi 2 janvier 2009 à 19:50

" Ich suche dich hinter dem Licht
Wo bist du
So allein will ich nicht sein
Wo bist du
Ich suche dich unter jedem Stein
Wo bist du
Ich schlaf mit einem Messer ein

Wo bist du

Rammstein ~~

Nous ne sommes jamais si exposé à la souffrance que lorsque nous aimons, parait-il.

Mardi 23 décembre 2008 à 18:58



J'vous ai trouvé si beau, que j'me suis sentis de trop ~~

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