Jeudi 27 mai 2010 à 18:46

J'entre en pleine période de contestation pragmatique. Ou pas. (<- Je déteste les gens qui mette ou pas, ca m'agace. Ou pas)
J'hésite entre une franchise insufflée par un cynisme naturel et ô combien développé aux contactes d'individus plus navrants les un que les autres ou une attitude un peu plus peace & love genre "j'adore-le-sucre-et-les-caramels-mous".

C'est un peu moi tout ca. J'ouvre grand ma gueule, mais dans ma tête. Du coup, quand je pense très fort que tu -me troue le cul mais genre sévère- m'indisposes, je ne cherches pas vraiment à aller le crier sur les toits genre en Xenas revandicatrice. Je devrais essayer pour voir. Et m'habiller en sexy cuir/cuirasse pareil aussi tient. Oui, car outre mon envie d'envoyer les gens -se faire sévèrement foutre- ballader, c'est plutôt un problème de fond qu'il faut changer pour ma part.

J'ai pas envie qu'on confonde mon envie de garder les choses dans un état de relative tranquillité pour de l'apathie. Parfois, c'est vrai que ca déborde dramatiquement dans l'apathie c'est vrai. Mais c'est pas le problème et je continue avec beaucoup de convictions à vous emmerder. Le truc c'est qu'au lieu de parler et de déclancher des guerre mondiale imaginaire et très sectaires -genre avec moi moi et mes pensées de skyzophrènes- je devrais peut etre lacher un peu la pression, et vous le dire et haut et fort quand ce qu'on me dis me fait l'effet d'une emasculation -et j'suis une fille. C'est dire-. Alors au lieu de me faire honteusement tripoter des parties que je n'ai pas -encore- je songe a faire partager au reste du monde mes pensées les moins... et les plus... Voyez.

Il m'arrive souvent de me foutre de la gueule d'a peu près tout et n'importe qui. Et si jamais je ne me suis jamais foutu de vive voix de votre putain de personne en face a face, vous avez du soucis a vous faire quand a l'honnêteté de notre possible relationship ;D

J'ai bien envie de faire genre un listing de tout ce que j'aurais aimer dire aux gens ces derniers temps mais y a pas vraiment d'interet.
Pas que ce que je vienne de dire en ait beaucoup plus mais ca, à la limite, j'en ai un peu rien à battre.

Sinon, j'aime bien le coca.
 http://another-eccentric-word.cowblog.fr/images/Picture0018.jpg

Jeudi 15 avril 2010 à 20:01

Il y a des périodes comme celle-ci où je sens juste ma vie se disloquer un peu plus qu'elle ne l'est déjà.

La douleur est sourde. Je me laisse me perde un peu plus, parce que je sais bien que lutter ne sert a rien. Je n'ai pas besoin qu'on me dise quoi faire, car, il n'y rien à faire justement. Je suis un peu fatiguée. J'ai cette impression angoissante d'étouffer. De gratter les murs en esperant remonter la pente. A m'en écorcher les mains.
Je ne peux juste rien y faire. Par manque de force et d'envie, je regarde les choses empirer parce que c'est comme ca que ca se passe toujours. Je regarde ce résidu de famille s'acharner sur les lambeaux. Ca me dégoûte. C'est stupide.. J'ai cette terrible envie d'hurler et de chialer un bon coup. De montrer aux autres que tout n'est pas si parfait, si suportable. De supplier pour qu'on m'aide un peu, ne plus me sentir si désesperement seule. Qu'on m'avoue que c'est merdique, mais que ce n'est pas la fin.
Je suis fatiguée de devoir toujours être celle qui relève la tête et passe les étapes. Aujourd'hui je n'ai plus l'énergie, alors, je me plaind au virtuose qu'est mon néant. Je suis fatiguée de penser que les choses auxquelles je m'accroche n'ont rien de stable. Penser a ce que je devrais encore sacrifier, pour faire semblant que tout n'est pas si grave. Ca l'est. Je suis fatiguée de devoir subir quelqu'un qui me hais chaque jour de ces putains d'années. Fatiguée de fuir constament, de baisser les yeux, d'agir comme un fantôme pour qu'on oublie jusqu'à ma présence. Subir les reproches, les brimades. Fatiguée de supporter le poids de sa haine sans que personne ne daigne lever le petit doigt. Je suis fatiguée de me défendre seule.

Et je ne sais pas comment faire. Pas comment agir. Je ne sais juste pas ce qu'on attend. Je regarde tout se foutre en l'air.
Et je n'ai pas le courage de faire quoi que ce soit.

Dans 3 jours, ça fera exactement 9 ans que tu es morte. Je n'arrive pas vraiment à te détester pour nous avoir abandonné. Tu dois me manquer au fond. Le truc, c'est que je ne sais pas qui me manque. Je ne me souviens de toi que par fragments de souvenirs. Les mêmes qui tournent en boucle depuis tant d'années. Les mêmes qui petit à petit deviennent moins distincts, plus fou. C'est douloureux.

Enfaite, je dois avouer que je t'oublis. Du moins, j'oublie ces petits détails pourtant si précieux. J'oublie l'odeur de ton parfum. J'oublis le son de ta voix. Tout ce qu'il me reste c'est des souvenirs un peu bêtes. Puis, ceux plus douloureux. Je n'oublis ni tes cris, ni le son de tes pleurs. Mémoire sélective n'est ce pas ?

Il va y avoir une enquête de la DAS. C'est triste, ca sert un peu a rien. Qu'est ce qu'ils attendent ? Qu'on leur dise que cette famille n'en est pas vraiment une ? A quelle point Sandrine en souffre ? A quelle point je me sens dépressive en y pensant ? La vérité, c'est que si eux la veulent, ils n'auront droit qu'aux chimères que les apparances veulent bien fournir. Peut être à deux trois blagues de lila, a quelques paroles bienveillantes et calmes du père. ll n'auront pas droit eux, aux regards méprisants, aux remarques blessantes et aux souvenirs douloureux. Il n'aurait pas droit aux bouteilles d'alcool vides qui s'entassent, aux accès de colères injustifiés. Il n'auront pas droit à la vérité.

C'est quand même rassurant, de baser sa vie sur des faux semblant.

Mercredi 3 mars 2010 à 14:05

L'inconvenient majeur a être atteinte d'Hypersensibilité c'est avant tout l'horrible appréhension que l'on ressent, à se sentir se noyer dans ses problèmes, étouffer par des suites sans fins de complications, de non dit, d'actes manqués, d'abérations continuelles.. alors qu'il ne suffirait pourtant que d'un quart de celà pour craquer définitivement.
S'ajoute a celà un contexte familial particulièrement chaotique, des relations pour le moins détériorées, un impensable quipropo, quelques grosses bonnes disputes bien placées, enlevez a ca un quelconque endroit pour une escale et ca donne a peu près l'état d'esprit d'un suicidaire sur le point de se pendre.
Sinon, a part l'étrange besoin d'aller vomir tout ca, je vais plutôt bien.

Encore heureux que j'ai l'habitude.

Dimanche 11 octobre 2009 à 15:11




Quelque chose ne va pas


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Lundi 5 octobre 2009 à 21:44

Je regrette souvent de ne pas avoir une vie un peu plus intéressante. Un peu plus folle et surprenante.
J'aimerais que les histoires folles ça ne soit pas réservées qu'aux films et aux livres bien écrit. Qu'au beau milieu d'une journée je me dise ; "hey, mais qu'est ce qui se passe merde ?". Tu sais, le genre de grands tournants imprévisibles qui te pousses à improviser, galérer sans raisons pendant quelques jours, et qui te fasse voir un morceau du chemin que tu dois prendre.
Je sais que je suis critique envers les gens pathétiques mais qu'au fond je nage dans la même merde. J'essaie avec plus ou moins ne résultat de faire en sorte que ma vie ne leur ressemble pas, mais au final, je me rend encore plus méprisable. J'aimerais qu'un truc vraiment balèze et inimaginable brise ma routine voir ma vie. Que je puisse me coucher à 70 ans pour mourir sans regrets. Voir mourir jeune, je ne pense pas que ça me dérangerais, du moment que ma vie remplie sa jauge "up".
J'ai des périodes où rien ne m'intéresse plus qu'a combler un désir matériel éternel. Et d'autre ou la simple idée de me lever m'accable. Parfois c'est juste l'idée que rien ne change qui me plante le moral. Ca me fait juste me sentir comme si je gachais ma vie. J'ai ce genre de grand moment éclairé où ma seule envie c'est de prendre un sac et partir pour voir ce qui se passe. Juste, ne plus penser a ce qui cloche, au fait que ma vie est une avalanche d'échecs que je me tue à rattraper.
J'ai l'impression que les choses bien ne m'arriveront pas. Je n'espère rien. J'ai dépassé ce stade. Je n'aurais jamais la vie dont je rêve. Difficile et passionnante. J'ai juste réussis à me taper le difficil jusqu'à présent. et c'est... assez difficil, sans mauvais jeu de mot.
Pourtant, je pense que j'ai eu ces occasions, celles de donner a ma vie un peu de rebondissement. J'ai eu ces occasions, peut être une fois. Et je ne l'ai pas saisis. Parce que, oui, vraiment, parce que j'avais peur. De me prendre une grosse taulée. J'aurais du me douter que ma putain d'envie de vivre a 100 à l'heure me ferai regretter. Je me suis souvent demandée si je préférais les remords aux regrets et j'peux répondre sans l'once d'une hésitation que j'encule les regrets. Je n'arriveras jamais a vivre avec le poids des "et si" augmentant sur mon dos. Atlas avait un boulot de pacotille.
Je ne veux pas d'une vie rangée où ta seule préoccupation est celle de ce que tu vas cuisiner en rentrant. Je sais que je suis exigente, et j'emmerde ceux que ca dérange. Je voudrais être surprise continuellement. Envoyer tout en l'air à la moindre occasion. Rire quand il faudrait pleurer. Rire quand je le veux. Et puis merde, gueuler quand j'en ressent le besoin ! et si ca fait cliché, c'est que c'est encore meilleur. Je veux pouvoir avoir mes sautes d'humeur sans avoir de compte a rendre à personne. Céder à mes pulsions, siffler les gens que je trouve pas mal dans la rue, envoyer chier les gens que j'aime pas. Je déteste me sentir obliger de répondre par un compliment quand on m'en fait un. Merde, si les gens veulent être complimentés qu'il le demande clairement. Je ne céderais jamais au affres du savoir vivre, de la politesse et des règles en société. Ces conneries ne m'intéressent pas. Franchement, si je ressens le besoin de dire quelque chose à quelqu'un, je ne passerais jamais par quatre chemins.
Et, je me sens invarriablement déprimée à la pensée que rien ne m'arrivera. Que je n'ai pas assez d'accroches dans le monde pour que quelque chose comme ca se passe pour moi. Je sais pertinament qu'à la fin de ma vie j'aurais une rage sans borne a l'idée d'avoir zappé ma vie pour une question de bien être. Je voudrais du beau, du magnifique. Un truc avec plein de larmes. Et même peut etre une claque. Qu'on me prenne la tête si besoin est. Mais qu'on le fasse avec classe. Que je puisse me dire : "merde, Elle m'a vraiment pris la tête cette conne". Je le ferais avec le sourire, je le jure.

Je veux qu'on me donne la chance de vivre.

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