Lundi 5 octobre 2009 à 14:49




Un jour j'apprendrais à jouer du Piano
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Jeudi 21 mai 2009 à 12:34

je ne sais pas quoi dire, où au contraire j'ai trop de choses a dire, les mots se bloquent et se bousculent, les émotions se croisent, se barrent la route et s'entre tuent violemment. Je voudrais parler de ce qui me traverse, de ces choses qui n'interessent personne et que j'aurais honte d'avoir écrites. J'aimerais tout cracher pour ne garder qu'une franche sensation de vide. Je ne veux pas passer pour tout ces ados écoeurants qui se lamentent, et c'est ce que je fais la plupart du temps.
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Je n'en n'ai rien a faire au fond,

Ca c'est ce que j'aimerais penser. Mais ca crève les yeux que c'est faux. ca me bloque, me dégoute comme tant de choses. Je m'écoeure.. Ce n'est pas moi. ce n'est pas moi cette chose qui se laisse porter paraisseusement par deux courants. Je veux du grand, de l'immence, de l'extraordinaire, de l'oubli. Je pense que je me suis un peu oublié. Je veux marquer derrière moi. Je veux être indispensable. Je ne veux pas qu'on m'oublie. Pas si simplement. Pas avec cette image de moi. Tout a beaucoup trop changer. Quelle stupidité. Honnêtement, je me sens comme vider de ce qui faisait que j'étais moi. Comme remplacer par quelque chose d'encore plus sale. Qui me donne envie de me dédoubler. Comment se fuir soit meme... Et ca m'écoeure. ca me rend dingue. Et je me sens dépassé. Je n'ai aucune idée de ce qu'il faut que je fasse. Les gens renvoient cette image de moi qui me donne juste particulièrement envie de vomir. Et ca me fait les détester. Je ne veux pas qu'on me touche, pas qu'on m'approche, je ne veux simplement pas qu'on m'adresse la parole. Finalement, l'oubli est peut être plus doux. Ma terrible envie de me rouler en boule dans un coin persiste. Il me faut juste un peu de temps. Un peu de temps. Le temps de m'y faire. Oubliez moi. Du moins, jusqu'a ce que je me plaigne a nouveau en réclammant toute votre attention. Comme un cercle vicieux abobinablement nécéssaire.
C'est toujours comme ca que ca se passe...

Je ne suis personne, pas même moi. Je me sens m'éffriter, partir en miettes, en poussière. J'ai tellement peur de demain. Tous ces lambeaux c'est moi. C'est moi ? C'est tout ce que j'ai réussis a faire de moi à 17 ans ? Ca me donne juste envie de pleurer. L'air est putride autour de moi. Je me sens comme un poids, une sorte de déchirure pas bien guérie, je suis une oeuvre d'échecs. De non dis. De regrets. D'envie. De jalousie. De haine. Parce que oui, aucune ataraxie en moi. J'ai le goût de tout détuire pour avoir une chance que tout s'oublie. Que tout reparte comme avant. Comme avant... Mais c'est pas possible, et je dois me supporter. Je dois me supporter tous les matins quand je me regarde dans une glace. Ce visage terne, ces yeux noirs et indifférents. Ces cernes qui me rappellent tous ces cauchemares. Ces cheveux noirs et tombant, aucune forme, aucune coupe. Tout transpire l'abandon. Je m'abandonne. J'ai l'air d'un macabé. Aucune sorte de grace, juste une réalité un peu trop crue pour moi.

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Je ne changerais pas.

Jamais. J'ai toujours été comme ca, d'aussi loin que je me souvienne. J'étais peut être construite comme ca à l'origine. au commencement. Pardonnez moi. Une névrosée. Qui se noie dans des pensées imaginaires. Des mondes a part. Des choix fictifs. Des envies d'être a part, d'être différente et semblable au reste du monde. Quelqu'un qui s'aime selon son humeur. un peu trop réaliste et bien trop cynique. Qui s'inquiète des choses qui n'ont strictement aucune importance Mais c'est comme ca. Et j'ai toujours l'image de Maman pour me rappeler ce que c'est la réalité. Allongée et sans vie. si froide. Et.. j'aimerais qu'on ne me l'ait jamais montrer. Ca ne poursuivrait pas ainsi. Ca ne me percerait pas le coeur comme toutes ces choses qui me font juste me sentir brisée. Qu'on ne me questonne pas sur mes choix. Sur ce que je fais à longueur de journée. Je suis lasse. Disloquée.

Mardi 23 décembre 2008 à 12:12

Il est pratiquement midi et je ne fais toujours rien d'autre que d'écouter des morceaux de piano attrapés à l'envoler. Et tout ca en regardant le vide. Bonne journée. Je ne fais rien d'autre que d'écouter les nuances dans sa voix, de détester y voir des sons si magnifiques.
J'ai rien a dire d'interessant, tout ce que je pourrais raconter sonnera faux, et j'emmerde les mots que je ne sais même plus aligner. Y a plus rien d'assez convainquant, plus rien d'assez fort pour mériter mon attention. Y a juste quelques accords assez triste pour mériter qu'je m'y attarde. Je devrais peut être essayer de me distraire. Mais tout ce que ca sous entendrait serait comme un poignard. Je n'ai pas besoin de me distraire. Il n'y a aucune raison pour que je me plonge dans un livre débile qui me fera rire pour quelques heures. Aucune raison pour que je m'affale devant la télé en regardant un feuilleton digne d'être lauréat de la plus grande bêtise humaine. Y a pas de raison pour que je cherche a m'oublier. Aucune raison pour que je souhaite qu'il pleuve pour pouvoir me ballader. Pouvoir regarder les vielles rentrer vite chez elle, me faire passé pour une droguée dépressive à danser sous la pluie. Y a pas de raison qu'j'envois mes projets balladés. Pourquoi j'irais pleurer sur le sol de la salle de bain ? Je devrais juste rester là, ou m'allonger sur mon lit, parce qu'il n'y a aucune pensée que je voudrais fuire. Vraiment.
Alors y a pas de raison pour s'inquièter. Pas de raison pour que je perdre quoi que se soit, meme si en fin de compte c'est assez maigre. Y a pas de raison pour que j'arrête de me détester. Ni qu'il en ai pour que je sois supportable.
Y a rien qui m'oblige a être enjouée. Rien qui m'empêche d'être si corosive. Personne pour m'empêcher de détester chaques respirations. Y a rien qui m'oblige à faire des efforts, a croire que tout est pas si merdique qu'on voudrait le croire. Personne ne m'empêche de tout détruire. c'est que j'suis un peu libre alors.. si rien n'est là pour ne pas m'empêcher de ramper au sol, alors je peux. Aucune distraction. C'est le bordel. Les gens s'en vont. Tout va bien.   Tout va vraiment bien. Je vais bien. Je me sens bien. Personne n'est là pour me contredire de toute façon. J'accumule les débrits dans l'espoir d'en faire quelque chose. Mais y a aucune raison pour que je continue.

Mardi 18 novembre 2008 à 18:29

" On va t'inocculer de l'allegresse




On va t'aimer sans fin...

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Dimanche 5 octobre 2008 à 14:08

"La vie nous donne rarement deux fois la chance d'obtenir ce dont on rêve, et je sais de quoi je parle. Il n'y a rien de pire que de ne pas avoir saisi l'occasion qui vous aurait changé la Vie..."

Je pense que personne n'est aussi libre que moi.
Personne ne prend les décisions à  ma place, je décide de tout toute seule, j'entretiens l'illusion d'avoir besoin de quelqu'un alors que je sais pertinament que c'est loin d'être le cas.
Et quand finalement je la demande, je me laisse influencer.
Je me plains quand je suis seule, et je pousse les gens a me délaisser.

Je ne suis pas seule. J'ai des amis. J'ai des gens qui font attention a moi. Des gens qui veillent sur moi. Et parfois je leur en suis reconnaissante. Et parfois j'aimerais juste qu'on me laisser enfin un peu seule. Je suis lunatique. Je suis capricieuse. Je suis égoiste.

Mais au moins, je le sais.

Je suis un peu pathétique aussi. Et tout ca, c'est de la faute des autres. Alors parfois ce n'est pas grave. Et parfois c'est détestable.
Il y a des gens qui me déteste. D'autre qui me trouve juste agacante avec mon allure de jeune fille innocente. Parfois ca m'amuse. Et j'avoue en jouer un peu. Puis parfois ca me bouffe les nerfs et je regarde tout le monde de haut comme l'empereur de leur vie.

Je m'énerve vite quand on ne m'écoute pas. Enfin parfois.
Je monte sur mes grands chevaux et je deviens désagréable. Je pense du mal des gens qui ne font rien de plus qu'être eux même. Je critique ceux qui me dégoute a parraitre si bête.
J'aime les gens cyniques, et j'admire les optimistes.

J'aime montrer que je sais des choses, que je ne suis pas si bête que ca. J'aime parler de moi quand ca n'interesse personne, quand la seule chose qui les interesse c'est d'enfin pouvoir parler d'eux meme. J'excèle dans le nombrilisme, juste pour qu'on ne me blesse pas.
C'est si étonnant de voir les gens s'accrocher si vite.

Je n'aime ni mon visage, ni ce qu'il représente pour moi.
Je jalouse ceux qui ont les choses que j'ai toujours rêver d'avoir, et je crois secrètement en la réincarnation, c'est si réconfortant. J'aime savoir que je pourrais pousser les extrèmes si je le voulais. Et je fais semblant de ne pas voir que ca m'ait impossible.

Je suis jalouse, et ca me fait détester les gens. Je noircis des journées entière à penser a une chose unique, et de me dire que si je l'ai perdu c'est à cause d'eux. Pourtant, ce n'est pas totalement vrai. Ni totalement faux. Y a des petis mots dit avec innocence et qui sont pour moi comme des poignards de tueur à gage.

La tout de suite j'ai faim, j'suis un peu vide tout en ayant ma vie entière dans la tête par fragment de rêves et de passion désillusionnées. J'ai faim, j'ai un peu froid aux mains, je pense a ce que je pourrais faire, et a ce que je ne veux pas faire, j'ai pris le temps d'écrire quelque chose de long alors que je suis débordée.

on va dire que comme je n'ai rien promis, j'ai encore le droit d'être libre.

 

 

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