C'est vrai, je suis un peu lasse. J'ai dans la tête des fragments d'idée qui n'aboutissent jamais. Des lambeaux d'histoires que j'invente, de pensées. J'ai l'impression d'être une caricature de Midas, qui transforme l'or en échec.
C'est vrai que y a pas mal de chose que j'aurais du faire. Que je n'aurais pas du fuir, que j'aurais du retenir les brides d'opinion qu'on vulgarise en rebellion. Il y a ces violentes colères qiu remuent mon âme et ne trouve d'échapatoire qu'en s'acharnant sur moi.
C'est vrai que je devrais plus parler. Que j'aurais du lui dire que le lycée n'y était pour rien si je me sentais si mal. J'aurais du lui dire que la pression, je la gerrais. Que tout était sa faute à elle. J'aurais du, au lieu de profiter de son étreinte comme si j'avais de nouveau 9 ans. 9 ans. A 9 ans moi je passais mon temps dans les hopitaux a attendre que maman se réveille. Qu'elle me regarde quelques minutes avant de se rendormir, exténuée. A 9 ans je demandais a l'infirmière d'enterrer ma maman avec le bracelet porte bonheur que je lui avais offert. A 9 ans je coupais le mien parce qu'il n'avait servis a rien.
C'est vrai biensur que j'aurais du lui dire que son manque c'était pas le problème. Que le problème c'était elle, et tout ses discours auquels je ne crois plus. J'aurais peut etre pas du me méfier ? j'aurais du peut etre la croire, avoir enfin confiance. Mais je ne peux pas faire semblant de ne pas savoir que tout ce qu'elle dit n'est que mensonge. Je n'arrive pas a croire vos promesses, parce qu'elles s'avèrent toutes fausses, personne ne sait comme c'est douloureux.
C'est vrai, j'ai un peu honte de moi, j'aurais du lui dire qu'il n'était pas question d'une quelquonque vanité qui me pousserait a être parfaite. J'ai honte d'avoir murmuré d'une voix étranglé ce "désolé" qui résonnait si mal. "pourquoi je m'excuse... pourquoi..?" j'aurais peut etre du lui dire que j'avais besoin de ses étreintes, que j'aurais souhaité m'appeler Sarah pour être sur d'être toujours protéger et d'avoir toujours quelqu'un pour rammasser les morceaux. Je pense qu'on voudrait que je dise que je ne trouve aucun interêt dans ma vie, et que je tente juste de m'accrocher comme je peux aux quelques repères que je m'appraite a détruire.
C'est vrai, il y a pas mal d'echos dans ma tête qui n'ont rien de réconfortant, et ont les allures d'une fable morbide. Que j'ai ces flashs terrible dans la tête qui me montre son corps et les quelques idées qui m'ont accompagner les années suivantes. C'est vrai que j'aimerais pouvoir me laisser tomber sur sa pierre froide et y passer des heures en les imaginant etre des années et en rêvant d'éternité.
Mais on ne doit pas avoir peur de tout ca, pas de la solitude... Pas de la solitude...
-conditionnel-